Cette nouvelle étude intitulée “Infection au Covid-19 via des particules aérosols – Évaluation comparative des espaces intérieurs selon la situation” (qui vient s’ajouter à de nombreuses autres), publiée ce 10 février 2021 est co-signée par des sommités pour l’Institut Hermann-Rietschel (Université technique de Berlin) : collaboration entre son Directeur Martin Kriegel (Médecin en Immunobiologie également Professeur à Yale) et Anne Hartmann, Ingénieure et Associée de Recherche. L’étude a permis de développer « un modèle de risques d’infection » (avec le Centre Hospitalier Universitaire de la Charité à Berlin), basé sur une étude des « flux de volume respiratoire« , « forces de gonflement » et « débits volumiques d’air« , avec pour hypothèse qu’une personne infectée est présente dans chacun des lieux étudiés, parmi d’autres personnes non-infectées.
L’étude porte sur la transmission virale par aérosols (petites particules inférieure à 10µm, soit 1 centième de millimètre et qui ne nécessite pas de contact direct, par opposition à la transmission via gouttelettes à moins d’un mètre de distance pour des particules entre 10 et 100 µm). Cette première transmission est source d’inquiétude dans les lieux fréquentés par du public. Toutefois, l’usage de masques FFP permet précisément de filtrer ces aérosols et de lutter efficacement contre ces infections. Pourtant, la nouvelle étude allemande publie ses résultats sur la base du port d’un simple masque MNS/MNB (masque chirurgical ou masque couvrant bouche et nez) par des personnes non formées, démontrant que le risque est alors divisé de moitié et qu’il est le plus faible dans les lieux de culture vivante. Le risque d’infection augmente donc selon les lieux, et dans l’absolu selon l’activité respiratoire et physique (or les musées, théâtres et opéras sont les seuls lieux publics où toute la salle reste silencieuse, et visiblement l’activité des artistes -qui de surcroît peuvent être très simplement testés, voire doivent l’être pour ainsi travailler- est loin d’entraîner un quelconque risque comparable avec le fait de faire ses courses, du shopping, de prendre le train, d’aller au bureau ou au lycée).
La dose de particules en aérosols inhalées dans des lieux clos dépend de quatre facteurs :
– puissance de la source (taux d’émission)
– activité respiratoire (source et receveur)
– concentration d’aérosols dans la pièce
– durée de l’exposition
L’étude a donc été mise en place pour des situations rassemblant un groupe de personnes, en suivant la durée moyenne passée dans divers lieux fermés et en respectant les recommandations officielles y compris de ventilation. Les résultats ont été ordonnancés selon un indice R, sur le même principe que le taux de R0 mais appliqué à cette exposition particulière et avec pour valeur de référence (fixée à 1) la situation dans un supermarché avec masque. Les conclusions sont édifiantes : parmi toutes les situations observées, les théâtres, opéras et musées (avec port du masque et jauge à 30%) sont les plus sûrs, avec un R de 0,5 (signifiant qu’il y a deux fois moins de risques qu’une personne atteinte du Covid-19 infecte une autre personne dans un lieu de culture vivante que dans un supermarché). Le reste des conclusions de l’enquête est tout aussi édifiant : Lire la suite >>
Source : olyrix.com