Une étude réalisée par Axiell auprès de 71 musées montre que l’usage du web, des réseaux sociaux et des smartphones est source de création de valeur pour les musées. Quand les moyens déployés permettent d’engager des individus sur Internet, cet engagement est redistribué sur le lieu même. Selon l’étude, si les musées ont investi dans les plateformes de réseaux sociaux, un site web et une application mobile, la fréquentation du lieu augmente de manière importante.
Ainsi, plus de la moitié des musées interrogés ont investi dans la stratégie numérique, notamment pour améliorer l’expérience du visiteur grâce à des services numériques mobiles, qui permettent d’atteindre des publics plus divers et de rendre les collections plus visibles et plus accessibles. Ainsi, 40% des musées ont investit plusieurs plateformes, et 44% ont décidé de numériser leur collection.
L’usage du mobile est également pris en compte par les musées : 33% permettent à leurs visiteurs d’utiliser leurs smartphones pour accéder à un guide du musée.
Ainsi, la priorité des musées reste l’engagement du public via les possibilités éducatrices offertes par le numérique, suivi des informations pratiques,
L’exploitation des données des visiteurs n’est pas encore généralisée, même si certains musées ont mis en place des processus de collecte et d’exploitation, afin de mieux comprendre les préférences des visiteurs pour créer des expériences basées sur leurs centres d’intérêt.
Ainsi, la digitalisation de la stratégie de communication des musées permet d’augmenter les revenus des musées, parfois touchés par les baisses de subventions publiques. En investissant les plateformes numériques, les musées peuvent engager de manière plus individuelle les visiteurs et potentiels publics du musée, en réalisant des campagnes de financement participatif, en proposant des activités personnalisées, et en développant des programmes de fidélisation sur-mesure.
Crédit : Axiell
Une réponse sur « [Etude] Quand le numérique devient source de valeur pour les musées »
Seul frein à une éventuelle accélération de cet énorme marché de l’exploitation numérique des musées : le statut public et le manque de clairvoyance, de souplesse et de clarté de leurs dirigeants !
Comment voulez-vous que ces institutions évoluent (je ne parle des grosses machines comme le Louvre ou Pompidou qui ont les moyens de se jouer de ces manques) quand leurs Directeurs s’appellent encore aujourd’hui des « Conservateurs » ???
Il est temps que la Politique Culturelle Française changent et cesse de protéger l’institution du Musée au profit de la protection de ses œuvres !