Après la plainte déposée par les représentants de l’industrie du live britannique, le gouvernement de Boris Johnson a finalement rendu public les résultats du programme de recherche sur les événements.
En mai et en avril dernier, 9 événements tests ont donc eu lieu en Angleterre, selon plusieurs configurations : en plein air ou en intérieur, avec port du masque et sans distanciation physique, mais sous condition d’un test négatif en amont de l’événement.
Au total 58 000 personnes ont participé à ces événements, et seules 28 personnes ont été testées positives au COVID-19. Dans le détail, 11 personnes ont été identifiées comme potentiellement infectées lors d’un événement, tandis que 17 sont identifiées comme étant infectées à l’événement ou à une date aux alentours de celle de l’événement.
Concrètement, le résultat de ces expériences indique le risque de transmission existe dans tous les événements, qu’ils se déroulent en intérieur ou extérieur. Néanmoins, le risque est plus élevé dans les événements où les participants restent le plus longtemps, notamment en intérieur, lorsque la jauge est pleine et qu’il y a une mauvaise ventilation. Pour les événements en intérieur, les scientifiques rappellent que toutes les configurations sont différentes, et que les lieux les plus à risque sont ceux où les participants peuvent se croiser dans les toilettes, les couloirs ou les espaces de restauration.
Enfin, l’étude rappelle que malgré cette première phase de tests, il reste “difficile” de générer des preuves “solides” et des modèles de transmission, en raison de l’échelle des événements et de la période, où le taux d’incidence du virus était relativement faible. “Les données probantes sur le nombre de cas doivent être traitées avec prudence”.
Le gouvernement a tenu à rappeler “qu’aucune décision n’a encore été prise sur la réouverture complète des événements” et qu’un avis serait rendu le 19 juillet, lors de la présentation de la 4e phase du déconfinement.