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[Presse] Pass sanitaire : ce qui va changer dans l’application TousAntiCovid à partir du 9 juin

Dès cette date, l’application intégrera le nouveau pass sanitaire obligatoire pour les événements de plus de 1 000 personnes, ainsi qu’un carnet de rappel numérique.

Elle évolue au rythme du déconfinement. L’application TousAntiCovid va intégrer de nouvelles fonctionnalités à compter du 9 juin, date de l’entrée en vigueur du pass sanitaire pour lutter contre la propagation du Covid-19. Cette date marquera aussi le déploiement du carnet de rappel numérique, qui doit permettre la traçabilité des cas contacts dans les bars, restaurants ou encore les salles de sport, a annoncé le secrétaire d’Etat au Numérique, Cédric O, dans un entretien au Parisien paru mardi 25 mai. Franceinfo fait le point sur les changements à venir.

Le pass sanitaire obligatoire pour les grands rassemblements

Comme annoncé précédemment par le Premier ministre, Jean Castex, le pass sanitaire attestera que son détenteur a été vacciné contre le Covid-19, a été récemment testé négatif ou encore qu’il est rétabli après avoir contracté la maladie. « Il pourra être utilisé en format numérique sur [l’outil ‘carnet’ de l’application] TousAntiCovid ou sur papier, mais il sera obligatoire pour les événements » de plus de 1 000 personnes, détaille Cédric O dans les colonnes du Parisien« Il faudra le résultat certifié avec le QR code, pas un simple compte-rendu de résultat biologique », insiste le secrétaire d’Etat au Numérique.

Le pass sanitaire sera exigé « dès l’âge de 11 ans », précise le gouvernement sur son site. « Pour les enfants, dans la mesure où la vaccination n’est aujourd’hui pas autorisée, le test sera la preuve à faire valoir. Il pourra être RT-PCR ou antigénique (par voie salivaire ou nasopharyngée) », poursuit l’exécutif. Les touristes étrangers devront également le présenter, mais pas les salariés des structures concernées, ni « les organisateurs ou les professionnels qui se produisent dans ces lieux ».

L’exécutif a par ailleurs dévoilé la liste des lieux où le pass sanitaire sera déployé « en cas d’accueil d’un public de plus de 1 000 personnes ». Il concernera « les chapiteaux, salles de théâtre, salles de spectacles sportifs ou culturels, salles de conférence ; les salons et foires d’expositions (jauge imposée à chaque hall d’exposition) ; les parcs à thèmes ; festivals de plein air (assis ou debout) ; grands casinos ; stades, établissements de plein air et établissements sportifs couverts ; compétitions sportives de plein air en extérieur (si les conditions de faisabilité sont établies) ; croisières et bateaux à passagers avec hébergements ; autres événements, lorsqu’ils sont spécifiquement localisés (un bal organisé par une collectivité par exemple) ».

En revanche, « ce dispositif ne sera pas étendu aux activités du quotidien » comme aller au restaurant, au musée ou faire du shopping, avait précisé Olivier Véran début mai. Il ne concernera pas non plus les hôtels ou campings, selon Le Parisien« Le pass sanitaire ne peut s’appliquer qu’aux cas définis par la loi et tout autre usage est illégal », souligne Cédric O auprès du quotidien. « Il ne peut être demandé pour entrer dans les hôtels français du Club Med », dont la direction avait indiqué envisager de demander un test PCR négatif à ses clients. Le pass sanitaire européen, qui permettra de voyager au sein de l’UE, entrera, lui, en vigueur le 1er juillet.

Une application spécifique pour les professionnels

Ces évolutions s’accompagneront de la sortie d’une autre application, baptisée TousAntiCovid Verif. Destinée aux professionnels, elle permettra de lire le QR code et donc de vérifier la validité de chaque pass sanitaire. « Pour les compagnies aériennes, il y aura une version spécifique car elles ont obligation d’avoir accès au contenu détaillé, avec la date de vaccination, le type de vaccination, etc., précise Cédric O au Parisien. Elles pourront la télécharger sur les stores, avec un contrôle d’accès par identifiant. »

Pour tous les autres lieux en revanche, les professionnels n’auront pas accès à la totalité de ces informations. « Ils ne sauront que le nom, le prénom et la date de naissance de la personne concernée et ne verront apparaître que ‘vert’ ou ‘rouge’ pour valider ou non l’accès, ajoute le secrétaire d’Etat au Numérique. Pour eux, l’application sera en accès libre sur les stores. »

Les données collectées sont « déjà stockées dans le fichier national Si-Dep (système d’information de dépistage), hébergé par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) à Paris, et celles concernant la vaccination dans Si-Vac (système d’information pour le suivi de la vaccination), géré par l’Assurance-maladie », rappelle Le Monde. Le quotidien souligne en outre que l’encadrement légal de ces informations est conforme au Règlement général sur la protection des données (RGPD). Lire la suite >>

Source : franceinfo

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