Le jeudi 29 avril, le Parlement Européen a adopté “sa position de négociation sur la proposition de certificat visant à renforcer le droit à la liberté de mouvement en Europe durant la pandémie’, et donne donc son feu vert au « certificat COVID-19 de l’UE » pour une durée de douze mois, “pas plus”.
Ce certificat, en version papier ou numérique, attestera qu’une personne a été vaccinée, a effectué un test négatif ou a été contaminée récemment.
Néanmoins, les députés ont affirmé que ce certificat ne serait pas un prérequis à la liberté de circulation et ses détenteurs ne pourront être soumis à une quarantaine, autoconfinement ou dépistage.
Ce certificat devra être mis en place parallèlement aux dispositifs nationaux d’ici le mois de juin, et les États européens devront aussi accepter les certificats de vaccination d’autres pays membres. “Il reviendra aux États membres de décider s’ils souhaitent également accepter les certificats de vaccination émis dans d’autres États membres.”
Il y a encore quelques mois hypothétique, la stratégie du certificat se développe de plus en plus au niveau national. En France, le pass sanitaire est en test sur les vols vers la Corse et devrait se généraliser pour certains lieux culturels ou événements d’ici le mois de juin. Au Danemark, le “Coronapass” est désormais obligatoire pour tous les habitants de plus de 15 ans, et son utilisation devrait s’étendre à tous les lieux recevant du public (musées, cinéma et restaurants) dans le courant du mois de mai.
Une bonne nouvelle pour le secteur du tourisme, qui a subi de plein fouet la pandémie : en 2020, la chute de 74 % du nombre de visiteurs internationaux a provoqué la suppression de 62 millions d’emplois, selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC).