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Etudes et Enquêtes

[Enquête] Enquête sur le marché de la revente de billets aux Etats-Unis

Reveal, un média américain, vient de publier une longue enquête sur le marché de la billetterie secondaire aux Etats-Unis. Et finalement, on se demande si on peut encore appeler le marché de la revente de billets, un marché secondaire quand la plupart des billets vendus sur des billetteries primaires ou directement par les salles ne passent même pas entre les mains de spectateurs.

L’enquête revient sur l’historique de la revente de billets aux Etats-Unis et en Europe, et surtout sur la pratique de ‘touting’ : des personnes qui n’achètent des billets que pour les revendre à profit ensuite. L’article s’attache ensuite à étudier l’impact de telles pratiques : les spectateurs n’arrivent pas à acheter des billets, alors que les billetteries primaires sont dévalisées en quelques minutes, et les prix de revente sont exorbitants.

Pour arriver à ce résultat, des logiciels sont aujourd’hui utilisés et remplacent ces personnes payées 50$ pour faire la queue devant les billetteries dans les années 80s. Et malgré l’interdiction de ces logiciels (des bots) depuis la présidence Obama, rien n’a changé. Les billetteries sont toujours dévalisées en quelques minutes, à se demander combien de billets sont réellement en vente et quels sont les liens entre billetteries primaires et billetteries secondaires.

Autre facteur, les ‘touts’ ou revendeurs mettent en vente des billets qu’ils n’ont pas encore achetés ou pire, qui ne sont pas encore disponibles sur les billetteries primaires. Parfois, ces billets sont également vendus sur des faux sites en ‘marque blanche’ : les spectateurs pensent se rendre sur le site de la salle de concert, alors qu’ils se trouvent sur un site aux couleurs de la salle, mais administré par un revendeur. Enfin, le problème des frais cachés est également une problématique : le prix affiché sur la page de vente n’est pas le même que celui lors de la validation du panier.

Au final, la question que se pose tout le monde : comment ces pratiques peuvent être légales ? Pendant ce temps, la Commission Fédérale du Commerce admet que « quand on remarque les mêmes violations des lois des mêmes entreprises, encore et encore, ça veut dire que ce que nous avions fait jusque-là ne fonctionne pas » et reconnaît manquer de ressources pour mettre en application toutes les lois dédiées…

Vous pouvez lire l’article complet ici >>

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