Bien avant les déclarations du Président Macron jeudi 25 février sur un projet de Pass sanitaire en Europe, les organisateurs d’événements, décidés à ne pas revivre une année blanche, ont commencé à pister toutes les solutions possibles pour concilier cet été sécurité sanitaire et viabilité financière.
Le 29 février 2020, tombait l’interdiction des rassemblements de 5.000 personnes et plus , suivie, le 8 mars, de celle des regroupements à partir de 1.000 . C’en était fini des concerts et festivals. Mais jamais les acteurs du spectacle vivant n’auraient imaginé que le même scénario pourrait se reproduire en 2021. Depuis, c’est à l’échelle de l’Europe continentale qu’ils multiplient concerts tests et études sanitaires, tandis que l’Angleterre fait cavalier seul grâce à l’avance prise sur la vaccination.
[…]
Le Prodiss, justement, travaille avec des professionnels du spectacle, du numérique, de la santé et de la sûreté de 20 pays européens différents sur « The Safe Project ». Constitué après les attentats du Bataclan, ce groupe est passé avec le Covid du champ sécuritaire à la question sanitaire. « Le risque évolue, il faut partager nos expériences et compétences pour constituer une boîte à outils en vue du redémarrage. Ce n’est pas une crise classique, il n’y aura pas de retour à la normale », soulignait, vendredi, dans un webinar, Pascal Viot, coordinateur du Paléo Festival et président de l’Institut suisse de sécurité urbaine et événementielle. Lire la suite >>
Source : Les Echos