Inwink, Wisembly, l’incubateur French Event Booster… Le secteur de l’événementiel tricolore est riche en start-up. Porté par l’urgence de la digitalisation, il veut prendre une place prépondérante sur le marché international.
La folle trajectoire d’Hopin cache une réalité : de nombreuses start-up tricolores sont positionnées sur la digitalisation des événements grâce à des outils parfois très proches mais bien plus anciens que celui de la pépite britannique Hopin valorisée 2,1 milliards de dollars. C’est le cas notamment avec inwink, une solution adoptée par les grands groupes depuis trois ans, qui permet d’organiser et d’accompagner des rassemblements avec plusieurs conférences simultanées, et où les participants peuvent échanger discrètement pour parler affaires. « Nous faisons l’inverse d’Hopin, explique François Floribert, PDG d’Infinite Square qui édite inwink. Nous avons travaillé entre 2014 et fin 2016 sur le produit avant d’en parler et en autofinancement, ce qui représente pour nous un investissement de 6 millions d’euros. »
Plutôt que de chercher l’uniformisation et la simplification, inwink fait le pari du sur-mesure avec un outil adaptable en marque blanche. Avec des clients comme Microsoft ou Dell, la jeune pousse s’est taillé une solide réputation et c’est sans surprise qu’elle a vu les demandes pleuvoir au début du premier confinement, se rappelle l’entrepreneur : « Il y a eu un vrai mouvement de panique de la part du marché et les donneurs d’ordre se sont rués vers des solutions de type webinaire. Mais une fois que nous avons pu démontrer autre chose, avec une interaction beaucoup plus poussée, nous avons enregistré une très forte hausse des demandes entrantes, de l’ordre de 30 %. » Lire la suite >>
Source : Les Echos