«La culture et le spectacle vivant ne sont pas une variable d’ajustement mais un secteur économique fort et créateur d’emplois dans notre département», défend le Niçois Gil Marsalla.
Ce producteur et metteur en scène, qui coordonne le collectif baptisé «Spectacle vivant 06», regroupant artistes, techniciens, producteurs, artisans et prestataires, lance un nouveau cri d’alarme en direction des responsables des collectivités locales pour trouver des solutions au maintien de l’emploi d’ici à la sortie de la crise sanitaire.
Le secteur de la culture, du spectacle vivant, est le deuxième secteur économique après le tourisme en termes d’emploi dans les Alpes-Maritimes. «Les entreprises ont vu leur activité chuter de 90 % et les caisses sont vides, assure-t-il. Les 6 000 intermittents du spectacle du département ont perdu 60 % de leurs revenus. Les assurances ne garantissent plus le risque pandémique, les frais de création, production, tournée, ne sont plus couverts. Il en résulte donc un arrêt total de l’emploi dans ce secteur à l’agonie.»
«METTRE EN PLACE UNE PROGRAMMATION ESTIVALE RENFORCÉE EN EXTÉRIEUR ET MAINTENIR LES BUDGETS POUR 2021 ET 2022»
Aujourd’hui, Gil Marsalla demande à l’ensemble des maires des Alpes-Maritimes de tenir leurs engagements concernant le «maintien des budgets culturels et d’animations évènementielles pour les années 2021 et 2022», ainsi que «l’arrêt des annulations d’événements sans avoir au préalable concerté notre groupe de travail sur de possibles adaptations ou reports afin de maintenir l’emploi du secteur». Lire la suite >>
Source : CNews