La fermeture des boîtes de nuit depuis le 15 mars a déjà fait des ravages dans le monde de la nuit. Selon la profession, un quart d’entre elles auraient déjà mis la clé sous le dance floor… Pour les autres, il s’agit de tenir jusqu’à la reprise.
Le Gouvernement trop rigide ?
Les boîtes de nuit, « eu égard au caractère clos des établissements et à la nature d’activité physique de la danse », doivent rester fermées. En juillet dernier, une porte s’est refermée sur le monde de la nuit. Le Syndicat National des Discothèques et Lieux de Loisir (SNDLL) avait demandé la possibilité d’une ouverture partielle, sous forme de bars sans piste de danse, en limitant les capacité d’accueil ou en offrant masques et gels hydroalcoliques. Le gouvernement est resté inflexible, estimant que cette activité était particulièrement propice à la propagation du virus et qu’il ne possédait pas de moyens de contrôle.
Les aides peinent à couvrir les frais
Du coup, aucun répit depuis mars dernier, aucune rentrée d’argent hormis les aides gouvernementales, départementales ou régionales. Des aides que les gérants estiment à peine suffisantes, quand elles le sont, pour couvrir les frais de loyer, d’entretien, d’assurance et de charges diverses.
7 000 personnes sur le carreau
Conséquence, les gérants de discothèques mais aussi les barmen, les serveurs, les DJ, les agents de sécurité, c’est toute la sphère noctambule qui est restée sur le parquet… 25 000 personnes, selon leur propre estimation, qui se retrouvent au chômage… Et pour les établissements les plus fragiles, la fermeture à la clé. Toujours selon la profession, 300 des 1 600 établissements français auraient déjà succombé. Lire la suite >>
Source : France 3 Nouvelle-Aquitaine