La Grande Course du Grand Paris Express, Lyon Urban Trail, SaintéLyon, Le Marathon de Nantes et Dokeop sont à l’initiative de la pétition : “Sauvons nos événements sportifs !”
Adressée aux Ministère de l’Education et des Sports et de l’Économie, aux Ministères délégués des Sports, au groupe « Pratiques sportives et grands évènements sportifs » au Sénat et aux présidents de la commission « Economie du sport » à l’Assemblée Nationale, cette pétition a pour but de “faire entendre auprès du gouvernement” le secteur des manifestations sportives. Organisateurs de courses (associations, sociétés), prestataires de cette filière (chronométreurs, plateformes d’inscription, agences de communication événementielle, régisseurs techniques, speakers et photographes et vidéastes spécialisés dans le sport) sponsors, médias, influenceurs sont invités à signer cette lettre ouverte.
Les auteurs de la pétition travaillent également sur un projet de création de collectif réunissant les organisateurs d’événements sportifs grand public.
“En mars 2020, le premier rassemblement sportif grand public annulé fut le Semi-Marathon de Paris. Première manifestation sportive d’une longue liste. Depuis la quasi-totalité de ces rendez-vous (épreuves de running, cyclisme, triathlon…) n’a pas eu lieu, engrangeant des pertes financières conséquentes pour toutes les structures organisatrices (associations, clubs, agences privées).
Si les sports professionnels et quelques grands rendez-vous (Tour de France, Roland Garros…) ont pu reprendre ou avoir lieu, les événements sportifs de masse sont toujours interdits. Nos structures sont à l’arrêt.
En France, les événements sportifs grand public, c’est plus de 10.000 rassemblements par an pour plus de 6 millions de participants ! Mais ce sont surtout des centaines d’associations et TPE, ainsi que des milliers d’emplois.
Depuis le début de la crise du Covid-19, lʼEtat a mis en place un grand nombre d’aides (chômage partiel, PGE…) permettant de maintenir les emplois dans nos PME. Malgré tout, nous sommes très inquiets de lʼavenir de nos événements de masse à moyen terme. Tout un pan du monde du sport risque de disparaître et de ne jamais se relever.
Les organisateurs, associations ou petites structures privées, souffrent énormément et n’ont aucune perspective de reprise avant des mois. Notre secteur d’activité semble avoir été oublié des mesures présentées mardi 17 novembre 2020. Nous espérions être inclus aux fonds de compensation de billetterie or, il apparait que celui-ci est réservé au sport professionnel, nous laissant aujourd’hui dans l’impasse.
Alors qu’un événement sportif demande plusieurs mois de préparation et d’organisation, nous ne savons pas quand nous pourrons reprendre notre activité et aucune aide spécifique ne vient assurer notre pérennité économique.
Chaque année, nos événements garantissent des retombées économiques locales importantes.
Demain, si une majorité dʼentre eux sʼarrêtent, non seulement, ils ne permettront plus ce rayonnement territorial, mais ils ne pourront plus être vecteur dʼintégration et de cohésion sociale. Sans oublier les milliers d’emplois en jeu !
Au moment de la reprise, comme pour les mesures Vigipirate, tous les organisateurs s’organiseront pour respecter les mesures sanitaires imposées par les autorités et nos fédérations respectives, ce qui ne fera qu’augmenter nos charges de fonctionnement.
Pour toutes ces raisons, nous souhaitons être entendus et évoquer avec nos dirigeants des mesures de soutien pour nos entreprises et associations. Pour soutenir ce patrimoine, nous sollicitons :
– un fond de compensation de billetterie pour nos événements annulés en 2020,
– un abaissement du taux de TVA sur les droits d’inscriptions de nos événements futurs afin de nous permettre de redresser la situation économique de nos entreprises dans les années à venir, à l’instar des événements culturels ou des rencontres sportives qui bénéficient d’une TVA réduite,
– une réduction, voire une exonération, des charges sociales jusqu’à fin 2021,
– un crédit d’impôt pour les sponsors privés de nos manifestations pour les inciter à continuer de nous soutenir malgré le contexte économique compliqué,
– un crédit d’impôt (équivalent à la Loi Coluche) pour les sportifs s’inscrivant à une compétition ou souscrivant une licence fédérale, déduction fiscale valable sur l’impôt sur le revenu,
Organisateurs de course, prestataires de cette filière*, sponsors, médias, influenceurs, soutenez ce mouvement ! Il en va de la survie de la filière événementielle !”