Le géant mondial du secteur a été impacté sur tous les fronts par la pandémie. Son fondateur, Olivier Ginon, explique aux « Echos » comment son groupe, qui vient de se voir accorder un nouveau PGE, compte traverser la crise.
L’événementiel, secteur dont vous êtes le leader, est laminé par la crise sanitaire. Quelles mesures avez-vous prises pour amortir le choc ?
Nous allons enregistrer 65 millions d’euros de déficit, à rapporter à une perte de chiffre d’affaires de 600 millions d’euros. Ce n’est pas si dramatique. Nous avons engagé un plan d’économies de 170 millions, restructuré nos métiers : nous faisions travailler 10.000 personnes, la moitié de collaborateurs permanents, la moitié de sous-traitants avec lesquels nous avons cessé de travailler pour l’instant, mais parallèlement, nous nous sommes battus auprès du gouvernement pour que ces prestataires, du menuisier au traiteur, ne soient pas oubliés des mesures de soutien. Nous avons demandé un PGE de 85 millions, puis un second de 164 millions. Notre politique financière prudente, avec une liquidité d’environ 400 millions avec la nouvelle ligne de PGE, nous permettra de traverser cette épreuve. Lire la suite >>
Source : Les Echos