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[Presse] L’industrie de la musique continue sa bataille contre Twitch

Twitch va devoir prendre une décision rapide pour sortir de cette situation.

Jeudi dernier, la Recording Industry Association of America (RIAA), la Recording Academy, la National Music Publishers Association, l’American Association of Independent Music, SAG-AFTRA, et bien d’autres organisations du même genre, ont signé une lettre commune. Cette lettre a été envoyée à Amazon. Mais de quoi peut-elle parler ? Ces organisations ont rédigé cette lettre pour rappeler à Amazon quelques principes. Notamment, la violation des droits d’auteur et l’absence de contrats de licence de Twitch avec les principaux détenteurs de droits musicaux.

La lettre dénonce le fait que Twitch autorise aux streamers à jouer de la musique protégée par des droits d’auteur sans licence appropriée pour le faire. Voici l’un des passages de document assez explicite : « Twitch semble ne rien faire en réponse aux milliers d’avis de violation de droits musicaux qu’il a reçus et ne reconnaît même pas actuellement qu’il les a reçus, comme il l’a fait dans le passé ».

Pourtant, la plateforme de live streaming semble être parfaitement consciente de ses agissements. La semaine dernière, Twitch a envoyé un message informant des milliers de streamers qu’ils avaient enfreint les droits d’auteur et que la plateforme allait supprimer les vidéos concernées. La Recording Industry Association of America (RIAA) n’en est pas à son coup d’essai. Cette organisation se bat depuis bien longtemps contre les agissements d’Amazon et particulièrement de Twitch. Cette lettre est une étape supplémentaire pour prouver que Twitch va à l’encontre Digital Millennium Copyright Act, une loi américaine qui a pour but de fournir un moyen de lutte contre les violations du droit d’auteur.

Un modèle à la YouTube ?

YouTube, chronologiquement l’ancêtre de Twitch, a également été confronté à cette situation entre 2007 et 2009. Depuis, la plateforme gérée par Google ne fait pas de concessions avec les infractions aux droits d’auteurs. YouTube permet aux détenteurs de ces droits de recevoir les recettes publicitaires générées par la vidéo. La chaîne peut également être bannie selon la demande de l’auteur. Lire la suite >>

Source : Presse Citron

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