En Europe, des tests ont été lancés pour comprendre la propagation du COVID-19 dans une salle de concerts et pouvoir prévenir la contamination des spectateurs avec des adaptations sanitaires.
L’expérience la plus retentissante a été menée en Allemagne, à Leipzig, en août dernier. Menée par l’Université Halle, elle a consisté à regrouper 2000 spectateurs dans une salle de concerts pendant trois concerts où différentes options ont été testées : distanciation physique, réduction de jauge… Ce qui a marqué les esprits, c’est que les jeunes volontaires, testés négatifs au COVID avant l’expérience, se sont désinfectés les mains avec un gel hydroalcoolique fluorescent, qui a permis de comprendre quelles sont les surfaces les plus touchées dans un lieu de spectacles. Des machines à fumées ont aussi été utilisées pendant cette expérience, afin de reproduire la propagation d’aérosols dans un environnement clos.
«Ce projet doit poser les jalons d’un redémarrage dans toute l’Allemagne du secteur du divertissement car il est particulièrement affecté par les mesures de restrictions liées à la pandémie» de Covid-19, a déclaré le ministre régional à la science de la région de Saxe-Anhalt, Armin Willigmann.
Idem en Espagne : le festival Primavera Sound, la Fondation de Lutte contre le Sida et les Maladies Infectieuses et un hôpital vont organiser un concert avec 1000 spectateurs en Octobre. Les participants devront effectuer un test le jour de l’événement afin de détecter s’ils sont ou non infectés par le COVID-19. Seuls les spectateurs négatifs au test pourront assister au concert, qui permettra de tester différentes configurations. Ils devront également passer un test PCR avant le concert et une semaine après, pour vérifier leur état de santé.
Les résultats de l’expérience allemande seront connus le 22 octobre. Et nul doute qu’ils sont très attendus…