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[Brève] Festivals : un modèle fragilisé

La fréquentation globalement à la hausse des festivals de l’été cache un problème économique de taille : la plupart des événements doivent atteindre un taux de remplissage de plus de 90 % pour rester rentables. Entre des cachets devenus mirobolants et les ventes tardives de billets, l’équation est de plus en plus difficile à résoudre.

Le chiffre est historique : avec plus de 228 000 spectateurs en trois jours, Solidays a battu son record de fréquentation cet été. « Nous sommes les premiers surpris, explique Luc Barruet, l’organisateur du festival parisien. Nous avions déjà battu un record l’an dernier et les équipes avaient été préparées à ce que l’édition de cette année soit moins bonne ! » Grâce à ce résultat spectaculaire, Solidays occupe la première place du podium des festivals de « musiques actuelle s» dont les records de fréquentation ont été battus cette saison.

Un été aux résultats inattendus puisque, en dépit d’une offre de plus en plus pléthorique, plusieurs manifestations ont explosé leurs records d’affluence : désormais propriété de Vivendi, Garorock a rassemblé 160 000 personnes en quatre jours à Marmande alors que le Main Square, produit par Live Nation, a affiché complet avec 125 000 personnes en trois jours à Arras. L’indépendant Cabaret vert de Charleville-Mézières a de son côté rameuté 102 000 personnes en quatre jours, soit 10 000 de plus que lors de l’édition précédente. A Paris, où la concurrence est rude (quatre gros festivals en deux mois et demi), We Love Green atomise aussi ses précédents chiffres en annonçant le joli score de près de 80 000 spectateurs en seulement deux jours. « Nous sommes très contents. En termes d’énergie, cette édition a été exactement ce qu’on espérait en construisant sa programmation », commente Marie Sabot, la directrice du festival.

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Source : Libération

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