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Viagogo est seulement un hébergeur de contenus selon le Conseil d’Etat italien

En mars 2018, l’Autorité des Marchés et de la Concurrence italienne condamnait Viagogo à 1 million d’euros d’amende, pour publicité trompeuse et pratiques déloyales. La plainte avait été déposée en avril 2017 par l’Autorité italienne, et Viagogo ne s’était pas mis en règle dans les temps.

Retournement de situation, puisque Viagogo a fait appel de cette décision de justice au Conseil d’Etat, et a obtenu gain de cause. Alors que l’Autorité reprochait à Viagogo de ne pas afficher certaines informations comme la valeur faciale des billets revendus et le numéro de siège, le Conseil d’Etat a déclaré que Viagogo n’était pas responsable : c’est le revendeur, qui utilise la plateforme qui porte la responsabilité de ces informations. 

Dans ce cas, qui fera sûrement jurisprudence en Italie, voire dans d’autres pays européens, Viagogo est considéré comme simple hébergeur, et n’est donc pas responsable des contenus publiés par des tiers sur sa plateforme. 

Le Conseil d’Etat a également déclaré que l’indication « site officiel » affichée par Viagogo dans les résultats de recherche n’était pas une violation de la loi, mais « l’utilisation légitime d’un signe distinctif de l’entreprise ». 

« Nous nous félicitons de ce jugement, qui fera date, de la part de la plus haute instance judiciaire d’Italie. Nous avons toujours recherché un dialogue ouvert avec l’Autorité des Marchés et de la Concurrence afin de nous conformer aux droits des consommateurs italiens. Nous sommes impatients de poursuivre les discussions sur le rôle positif de Viagogo sur le marché italien et dans le monde. Notre plateforme permet à des centaines de milliers de personnes d’acheter des billets pour des événements auxquels ils ne pourraient pas accéder, à cause du nombre de billets très limités rendus disponibles par les organisateurs. », a déclaré Cris Miller, directeur général de Viagogo au Ticketing Business. 

Alors que les ennuis judiciaires de Viagogo continuent dans le monde entier, ce statut d’hébergeur, approuvé par une instance judiciaire pourrait rebattre les cartes.

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