Il y a quatre ans, The Ticket Fairy se lançait à San Francisco aux Etats-Unis. Un nouvel acteur de la billetterie sur un marché majoritairement dominé par Live Nation/Ticketmaster et AXS, mais avec une particularité : la plateforme de billetterie en self-service rend tous les acheteurs en influenceurs. A chaque fois qu’un acheteur partage son lien d’achat auprès de ses proches et de sa communauté, et que ce lien est utilisé pour acheter des billets, il reçoit une compensation financière.
The Ticket Fairy se distingue également par une suite d’outils marketing, qui permet de collecter et d’analyser des données sur les spectateurs, de trouver les meilleurs endroits pour faire de la promotion en ligne, et de gérer des campagnes de publicités, directement depuis l’outil.
Pour les événements gratuits, The Ticket Fairy demande une caution pour les participants. Et la firme propose également un système permettant de contrôler la revente, avec des billets reliés aux papiers d’identité des acheteurs. Une file d’attente pour les spectateurs intéressés et la mise en place d’une bourse d’échange sont également proposées aux organisateurs.
Selon son co-fondateur Ritesh Patel, ce modèle de micro-influenceurs permet d’augmenter les revenus des organisateurs de 15 à 25%, lors de sa version beta. « Notre objectif n’est pas d’être un autre Eventbrite, mais de réduire les risques pour les organisateurs d’événements. »
Pour tous ses services The Ticket Fairy applique une commission de 1,59$+3,5% du prix du billet. Un taux assez élevé mais comparable à celui d’Eventbrite aux Etats-Unis. Pour 1$ reversé en récompense pour les acheteurs/influenceurs, 30$ sont générés. 10 à 20% des revenus totaux de billetterie sont ainsi générés par ce marketing d’influence.
Après 850 000 billets vendus, The Ticket Fairy vient de se lancer officiellement aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Inde et en Australie.