Depuis le début de la compétition, plusieurs rencontres, pourtant annoncées complètes, se déroulent devant des travées loin d’être totalement remplies. A qui la faute ?
Pour le profane, l’expression «à guichets fermés» signifie que tous les billets pour un match ont déjà été écoulés et qu’il n’y aura donc aucun moyen – officiel – d’acheter un précieux sésame le jour-même. Autrement dit, cette expression est synonyme de stades pleins. Normalement. Sauf que depuis le début de la Coupe du monde, l’expression a pris de nombreux sièges vides dans l’aile. Parmi les exemples les plus frappants, l’Allemagne-Espagne du 12 juin à Valenciennes ou l’Etats-Unis-Thaïlande à Reims le 11 juin s’avéraient loin d’avoir des travées remplies à ras-bord. Même une rencontre de l’équipe de France, celle s’étant disputée à Nice contre la Norvège, laissait entrevoir quelques trous. Comment expliquer un tel décalage entre ce qui est annoncé et ce qui est constaté, visuellement, dans les stades ?
Source : Le Figaro Sport