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Le Ministère de la Culture britannique s’empare du sujet des bots

Il y a quelques semaines, le parlementaire britannique Nigel Adams avait proposé un amendement pour interdire l’utilisation des bots dans le secteur de la billetterie. Depuis, le parlementaire a retiré son amendement : le Ministère de la Culture et du Numérique, Matt Hancock, a promis des discussions sur ce sujet rapidement.

En effet, le Ministère de la Culture s’est engagé à initier une rencontre entre toutes les parties intéressées pour discuter du sujet des bots dans la billetterie avant Noël. Le gouvernement adoptera une réponse adaptée à cette problématique, en correspondance avec le rapport Waterson, après cette rencontre.

Le Ministre de la Culture et du Numérique britannique a par ailleurs mentionné, lors d’une séance de débat au Parlement, que l’utilisation de bots pouvait être déjà illégal, selon le Computer Misuse Act de 1990 (même si cette loi n’est pas du tout appliquée). Le Ministre Hancock a finalement conclu : « Une série de travaux non législatifs est également nécessaire pour résoudre le problème. Aujourd’hui, nous annonçons la nouvelle politique nationale de cyber-sécurité, qui promet plus d’action, grâce au Centre National de Cyber-Sécurité. Par ailleurs, le Centre est déjà en contact avec les agences de billetterie pour mettre en place cette politique, et je suggère que nous les invitions également à la réunion sur les bots. »

Au niveau juridique, la problématique du marché noir semble avoir été prise en compte, jusqu’au niveau gouvernemental.

Au niveau business, la startup Twickets, qui se veut une plateforme de reventes de billets entre fans, éthique et sans plus-value, lance une campagne de crowdfunding pour se développer.

Mais concrètement, le marché noir n’est pas encore résolu au Royaume-Uni. Lors de la soirée des Q Awards 2016, en partenariat par StubHub, qui a d’ailleurs été accusé de vouloir s’acheter une légitimité, de nombreux artistes ont, ironiquement, violemment dénoncer le marché noir. « Exploitative secondary ticketing is fucking bollocks – it’s shit for fans and it’s pretty shit for the bands as well », a conclu Dan Smith du groupe Bastille.

Crédit : DR

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