Vendredi 19 juin, en ce jour de « Frenck Tick & Innovation » dans le cadre de Futur En Seine, MyOpenTickets a inauguré son cluster de la billetterie en France. Cet événement, longtemps attendu par la filière et également retransmis en livestreaming sur Glowbl a réuni les quelques 70 privilégiés qui avaient réservé leur place et 103 internautes. Situé au COWORTICK, le premier hub dédié à la billetterie, l’événement avait pour ambition de mettre en lumière les start-ups et acteurs français émergeant dans cet écosystème. Pas moins de 9 entreprises se sont penchées sur cette journée placée sous le signe de la découverte et du travail autour de pitch-sessions thématiques à la suite d’une table ronde. Les exposants Weezevent, Ve Interactive, Digitick, SecuTix, Placeminute et Tech 4‘ Team étaient disponibles dans l’espace du COWORTICK pour donner un complément d’information hors pitch sessions. Une ambiance de travail chaleureuse où tout le monde y a trouvé son compte. En somme, une journée qui s’est déroulée, comme prévu, dans les meilleures conditions.
Présenter ses apports tout en apprenant de l’autre
Emily Gonneau, directrice générale de MyOpenTickets, a préludé cette journée événement par quelques mots de bienvenue en la qualifiant de «coup de projecteur sur les acteurs français de la billetterie» avant de présenter tous les participants à la table ronde du matin, réunis pour débattre de la question «Comment se protéger du marché noir ?». Etaient présents Alban de Montmarin, le fondateur et gérant de Placeminute, Christian Binelli, le Directeur Général France de SecuTix, Quentin Schaepelynck, fondateur et PDG de zePass mais aussi Directeur Général de Digitick et Hans Ober, le co-fondateur de Ticketswap.
Pierre-Gilles Bessot, fondateur de Sirius et figure historique dans le processus d’informatisation et de dématérialisation de la billetterie, a modéré le débat, auquel il faut noter la participation du PRODISS (syndicat national des producteurs, diffuseurs et salles de spectacles), en la personne d’Aline Renet, sa Directrice de la Communication et des Relations Institutionnelles. Aline Renet a rappelé que, d’après la loi de 2012 (cf article 313-6-2 du code pénal), seul le producteur est autorisé à mettre en vente sa billetterie. Le spectateur est, lui, autorisé à vendre des billets occasionnellement. SecuTix, zePass, Ticketswap et Placeminute ont activement débattu autour du sujet de la protection contre le marché noir, afin de confronter les différentes solutions employées ou imaginées à ce jour, abordant pour chacune ses possibilités et ses limites. Placeminute transfère les billets, ce qui évite l’achat des billets en main propre et se rémunère grâce à une commission de 5%. SecuTix vise à développer une bourse d’échange intégrée et propose une touche « échanger » qui permet la mise en vente du billet. Par exemple, dans un canal de vente géré par le Stade de France, il règle lui-même les formalités de ses billets, à savoir leur rachat, leur destruction ou leur réédition. Le système impose un processus de « désanonymisation ». Pour ce qui est de zePass, c’est l’acheteur qui paye un service « client », « médiation » dans l’acte d’achat, ce qui lui permet d’avoir la garantie du billet ou de demander le remboursement si l’envoi n’arrive pas ou après l’évènement. La commission est de 5 à 10 % sur la valeur du billet. Un débat constructif, complémentaire et particulièrement actuel qui a permis à l’audience de passer en revue toutes facettes du problème du marché noir. Avec une exclu en prime : Placeminute a annoncé son rachat de Moxity au cours de la table ronde.
Retrouvez l’intégralité audio de la table ronde, nous vous souhaitons une très bonne écoute.
Crédit : MyOpenTickets