Note de la rédaction : A nos lecteurs. Cet article évoque principalement la vision américaine sur la société Ticketmaster. En France, la réalité est quelque peu différente puisque Ticketmaster n’est pas leader et son image n’est pas aussi controversée qu’Outre Atlantique. Nous nous efforçons de rester objectifs dans la diffusion de nos informations. Il nous paraissait important de nuancer les propos de cet article.
Ticketmaster, le détesté leader de la billetterie en ligne
L’entreprise américaine, qui a racheté Ticketnet en France, écrase le marché et veut rattraper son retard sur la revente de places de spectacles ou de compétitions sportives.
Fin 2012, la Fnac, sa filiale France Billet et Ticketnet ont écopé d’un total de 9,3 millions d’euros de sanctions financières, infligés par l’Autorité de la concurrence. Deux motifs à cette décision : d’abord, ces entreprises s’étaient entendues sur le montant des commissions qu’elles exigeaient des organisateurs de spectacles. Impossible pour ces derniers de négocier un rabais. Et tant pis pour leur marge ou pour le prix public des billets, maintenu artificiellement élevé. Ensuite, elles ont refusé en 2007 de vendre – ou menacé de le faire – les spectacles pour lesquels les producteurs ou les festivals comptaient travailler avec Digitick, pour essayer de tuer dans l’œuf ce nouveau rival.
Ticketnet a, depuis, été racheté par le géant américain Ticketmaster. Fondé en 1976, le leader mondial de la billetterie (23 milliards de dollars de billets vendus dans le monde l’an dernier) a longtemps été accusé aux Etats-unis d’imposer des prix élevés aux artistes, organisateurs d’événements et propriétaires de salles. La bataille judiciaire, menée en 1994 par le célèbre groupe de rock américain Pearl Jam, avait sérieusement entaché la réputation de la société californienne sans freiner pour autant son développement.
Bien au contraire : l’essor de l’e-commerce et sa fusion en 2010 avec Lire la suite >
Source : L’Opinion