En octobre dernier, l’Irlande interdisait la revente spéculative de billets, dans un effort de projection post-COVID, afin de ne pas pénaliser l’offre des événements physiques. La revente de billets au-delà de sa valeur faciale est désormais passible de 100 000 euros d’amende et de deux ans de prison ferme, et ce n’est pas au goût de viagogo.
La plateforme de revente a affirmé que cette loi était anticonstitutionnelle en se basant sur les droits à la propriété, inclus dans la Constitution de la République irlandaise. Selon les avocats de viagogo, l’interdiction proposée équivaut à une restriction “déraisonnable et irrationnelle” des droits de propriété, et que cette loi aller favoriser le marché noir.
Par ailleurs, cette loi ne prend pas en compte la tarification dynamique appliquée par les billetteries primaires, et que les billets pour des grands événements irlandais sont vendus à des prix très différents. Viagogo s’est également engagé dans la lutte contre les bots, et a expliqué que son “activité quotidienne consiste à acheter et revendre des billets que les gens ne peuvent pas utiliser”.
Viagogo aura-t-il le dernier mot sur cette législation ? Affaire à suivre…
Source : The Irish Times