Il y a quelques jours, la Commission Européenne a annoncé qu’elle allait présenter un projet de “passeport vaccinal” dans le courant du mois. Depuis l’annonce de vaccins, c’est un sujet qui fait débat au sein de l’Union Européenne, alors que des pays comme la Grèce et l’Espagne ont poussé en faveur d’un tel projet. De son côté, la France s’est toujours positionné en retrait, d’abord d’un point de vue législatif (peut-on parler de discrimination sanitaire en mettant en place un tel document ?), puis d’un point de vue sanitaire plus terre-à-terre : l’efficacité du vaccin, alors que les campagnes vaccinales ont commencé il y a seulement quelques mois, sur la courbe de contamination reste encore à prouver.
Pourtant, dans plusieurs pays, l’idée a largement fait son chemin : le passeport vaccinal est la condition sine qua non pour permettre la réouverture de certains lieux, comme les restaurants et boîtes de nuit, et le retour des événements de grande ampleur.
Le Grand Prix de Bahreïn, qui ouvrira la saison 2021 de Formule 1 du 26 au 28 mars, a annoncé que sa billetterie sera ouverte uniquement aux personnes vaccinées contre la Covid-19 ou bien celles qui sont immunisées après avoir contracté le virus. Il faudra montrer patte blanche avant d’acheter son billet.
Cette idée de passeport vaccinal est également le moyen pour certains territoires qui comptent beaucoup sur l’économie du tourisme. Déjà en Islande et aux Seychelles, les seuls touristes autorisés sur ces territoires doivent prouver qu’ils ont bien reçu deux doses de vaccins.
En Espagne et en Grèce, l’idée du passeport vaccinal fait son chemin. Les îles Baléares (dont Ibiza fait partie) souhaitent mettre en place une expérience pilote avec la mise en place d’un protocole mixte, qui ne permettra d’accueillir uniquement les touristes ayant un certificat de vaccination ou s’étant fait testé négatif 72h avant leur arrivée.
Pour ou contre la mise en place d’un passeport vaccinal européen ?
Crédit : DR