Live Nation aurait licencié ou placé en chômage partiel près de 96% de sa masse salariale aux Etats-Unis.
L’information a été révélé dans un courrier écrit par Michael Andrews, directeur régional de Live Nation, en charge de l’Etat du Connecticut, alors qu’il déposait une demande d’annulation des frais de majoration de la facture d’électricité à la Commission du Comté pour la salle de concerts d’Oakdale (détenue par Live Nation), fermée depuis le mois de mars.
Live Nation serait ainsi “en pleine hémorragie financière chaque mois”, et le service financier, qui s’occupe des factures des salles, ferait partie des 96% d’effectif manquant chez le promoteur. “Il a été difficile de faire approuver les factures car la chaîne de commandement a changé, et quand cela arrive, c’est quelques jours après les échéances, ce qui déclenche des centaines, parfois des milliers de dollars de frais de retard.”
Cette information, publiée dans un journal local, est en réalité assez symptomatique de la crise que traverse le spectacle vivant depuis un an. Aux Etats-Unis, où le système de financements des entreprises impactées par la crise sanitaire n’est pas le même qu’en France et en Europe, la situation s’est donc rapidement dégradée, même pour les plus gros comme Live Nation. D’ailleurs, le promoteur a, depuis mars 2020, changé ses équipes dirigeantes. On ne pensait pas néanmoins que le service financier était quasiment fermé…
Source : Ticketnews