L’un de ces patrons de discothèque qui a participé à cette action militante a témoigné pour RMC. Pour des raisons évidentes, il a requis l’anonymat. Sa voix a été modifiée, et son image floutée.
Ils étaient une vingtaine de patrons de discothèques, dans la nuit provençale, répartis en dix groupes, équipés de colle et d’affiches. Entre 21h et 5h du matin, quelque 40 radars ont été recouverts d’un message: “Discothèques en colère”.
Julien a participé à cette action. Le but, c’est de créer un électrochoc à la tête du pays.
“On nous a fait éteindre nos stroboscopes, nous, on éteint les radars. Quand on touche un radar, on touche à l’Etat. On n’est pas des vandales, on n’est pas des casseurs, on n’est pas des black-blocs, on ne s’en prend pas aux commerçants. Il faut que le gouvernement ouvre les yeux et ne nous laisse pas tomber”, assure-t-il.
Car les moyens traditionnels de négociation ne fonctionnent plus, selon lui. “On a fait des revendications, on est allé devant des préfectures, on a eu des rendez-vous avec des gens, mais on est pas écouté donc en faisant des petites actions coup de poing comme ça, j’espère qu’on sera écouté”, indique-t-il. Lire la suite >>
Source : RMC Découverte