Les foires, congrès, salons, en version numérique, font preuve de créativité, mais l’essai reste à transformer commercialement. Pour autant, on s’oriente durablement vers des formats hybrides qui perdureront après la Covid-19.
Visiter une foire d’art, un salon de l’immobilier ou de l’agroalimentaire, depuis son bureau ou son canapé, devient banal, pandémie oblige. Les événements virtuels se multiplient et compléteront demain les formats traditionnels. Pour autant, ces avatars sont-ils efficaces ? « Alors que la majorité des événements physiques ont été reportés ou annulés, des versions digitales ont parfois pris le relais, avec un bon niveau de fréquentation, de suivi des conférences, de prises de rendez-vous. Cela a-t-il généré des commandes ? Difficile à dire car même sur un salon traditionnel, les affaires se concluent jusqu’à huit mois plus tard », observe Anthony Faure, directeur marketing et innovation de l’Unimev, l’Union des métiers de l’événement.
« Disons que c’est une solution ‘sparadrap’ qui va se professionnaliser : on est déjà passé du fonctionnel au créatif », ajoute-t-il, évoquant le salon de l’élevage Space mixant reportages terrain, podcasts, conférences et prix de l’innovation en présentiel. Lire la suite >>
Source : Les Echos