Tandis que le virus continue de sévir en France, Olivier Véran a annoncé de nouvelles mesures de lutte contre l’épidémie, dont certaines impactent directement les professionnels de l’événementiel.
Alors que les professionnels de l’événementiel abordaient la rentrée avec beaucoup de questions et peu de certitudes, la situation se complique encore pour l’activité. Mercredi 23 septembre, Olivier Véran, ministre de la Santé, a annoncé une série de nouvelles mesures pour lutter contre l’épidémie, touchant plus particulièrement les départements ou zones où l’alerte est la plus élevée. En Guadeloupe et à Aix-Marseille, en alerte «maximale», les bars et restaurants seront fermés à partir du lundi 28 septembre, pour deux semaines.
À Paris et sa petite couronne et dans neuf autres villes, à savoir Lyon, Bordeaux, Grenoble, Lille, Montpellier, Nice, Rennes, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse, placés en alerte renforcée, les événements de plus de mille personnes ne seront plus possibles à partir du samedi 26 septembre, les fêtes étudiantes seront interdites, pas de rassemblements de plus de dix personnes dans l’espace public non plus. Les salles des fêtes seront fermées. Quant aux bars, ils devront fermer leurs portes à 22 heures à partir de la semaine suivante.
Des mesures qui n’ont pas manqué de faire réagir les représentants du secteur, qui ont, dans la foulée, écrit au Premier Ministre Jean Castex pour rappeler leurs positions dans cette «situation dramatique» que traverse actuellement la filière. «La situation est grave. Les entreprises de notre filière ne passeront pas l’hiver sans l’annonce rapide par votre Gouvernement d’un plan de sauvegarde massif spécifique à l’événementiel», écrivent les présidentes et présidents de Lévénement, Unimev, Coésio, Créalians, France Congrès et Evénements, Synpase et Traiteurs de France. Lire la suite >>
Source : Stratégies