Selon une étude réalisée par Indigo, une agence de conseil culturel, en Grande-Bretagne après le confinement, si 82% des sondés considèrent que les revenus de la culture issus de nouveaux formats digitaux ne peut pas remplacer les revenus de la billetterie. Après le confinement, 59% des personnes interrogés avaient déjà participé à une expérience en ligne, contre seulement 25% avant cette période.
Concernant le prix d’une telle expérience, seuls 18% d’entre eux souhaitent payer la même somme pour un événement digital que pour un événement physique. 52% veulent payer moins cher pour un événement en ligne.
A noter que pour la part des personnes interrogées qui disent ne pas s’intéresser aux événements en ligne, c’est pour 84% d’entre elles parce qu’ils ne sont pas aussi intéressants que des événements physiques.
“Passer de l’abondance de contenu gratuit à un modèle payant sera un défi. Il s’est façonné depuis plusieurs années une idée selon laquelle la culture numérique est libre d’accès – cela prendra du temps à surmonter.”, a commenté David Reece, directeur général de Baker Richards.
Katy Raines, co-fondatrice et partenaire d’Indigo, a déclaré: “Le public s’attend à ce qu’une expérience numérique soit de moindre qualité – il appartient à l’industrie de changer cette perception au fil du temps.”
Indigo a également interrogé le public sur leurs intentions de sorties : 66% des répondants souhaitent retourner très vite assister des événements physiques quand les salles auront rouverts avec des mesures de distanciation. Mais pour l’instant seuls 18% d’entre eux ont réservé des billets pour des événements en présentiel, dont la moitié d’entre eux auront lieu en novembre 2020.
Source : Indigo, The Ticketing Business