La Paris-La Défense Arena (anciennement U Arena) a réouvert ses portes le 11 septembre pour la première fois depuis le mois de mars.
Le stade, d’une capacité de +30 000 sièges, a accueilli un match de rugby du Top 14 entre le Racing 92 et Montpellier, avec seulement 5000 spectateurs. Selon les dirigeants de Paris-La Défense Arena, les consignes sanitaires ont été respectés par les supporters, qui ont pu profiter d’un match.
Le placement était libre : les spectateurs pouvaient s’asseoir où ils voulaient, du moment qu’ils ne créent pas de groupes de plus de 10 personnes. Par ailleurs, Paris-La Défense Arena a investi dans les filtres à air : 70 000 euros ont été dépensés pour permettre de renouveler en 1h15 l’air de ce stade, fermé.
Néanmoins, cette réouverture a été critiquée : l’opération est très coûteuse pour le clubs francilien, qui atteint l’équilibre financier lorsque 15 000 billets sont vendus. Par ailleurs, le match n’affichait pas complet la veille : crainte des supporters ? Plan de communication lancée trop tardivement ?
« On a réduit les coûts au maximum, mais on va perdre de l’argent. On a envisagé de jouer à huis clos ou devant simplement les partenaires, mais c’est important de revenir dans notre enceinte. On s’est aussi posé la question d’aller jouer ailleurs dans la région, mais la jauge de 5 000 serait toujours là et ça serait compliqué en termes de logistique. », a expliqué Bathilde Lorenzetti, vice-présidente de Paris-La Défense Arena, au Parisien.
Un début de reprise pour ce stade, qui devrait, pour les JO de Paris 2024, qui devrait accueillir les épreuves de natation des Jeux Olympiques mais aussi des Jeux Paralympiques alors qu’à l’origine, Paris-La Défense Arena devait recevoir la gymnastique.