Le secteur, jusque-là oublié des mesures post-Covid, salue le plan de 210 millions d’euros annoncé par Roselyne Bachelot. Mais plombés par les petites jauges, les salles et les artistes les plus fragiles risquent de sombrer malgré tout.
«Plus fort ! Hurlez votre frustration !» Ainsi Philippe Katerine, couvert d’une coiffe de coq noir, tente d’exhorter les quelque 1 500 spectateurs masqués et assis, festivaliers en manque de concert et VIP, réunis le 27 août au Domaine de Saint-Cloud, sur le terrain du tonitruant Rock-en-Seine. Mais pour les pogos spontanés, il faudra attendre, a minima, l’année prochaine. «On va se lever, on va faire la fête les amis, mais pour des raisons sanitaires, restez dans le périmètre de votre chaise», implore le chauffeur de salle, sans savoir qu’en fin de soirée, le show de Philippe Katerine deviendra un vrai concert, hors caméras. L’an dernier à la même époque, près de 100 000 festivaliers se massaient là. Lire la suite >>
Source : Libération