Weezevent alarme sur les annulations liées aux mesures prises contre le virus Covid-19. Selon Pierre-Henri Deballon, CEO de Weezevent, « les grèves ont déjà impacté significativement un secteur fragile, majoritairement constitué de petites structures. En l’état, les mesures prises affectent principalement les grosses productions, mais une montée en puissance des restrictions risque de toucher très durement les structures associatives qui n’auront ni la trésorerie ni les assurances pour supporter les coûts d’une annulation. »
Le Prodiss a déjà sollicité une réunion de crise avec les Ministères de la Santé et de la Culture et attends « urgemment du gouvernement » de faire connaître le texte officiel du cadre de la mise en oeuvre de cette décision d’annulation.
L’association Lévénement alerte également les pouvoirs publics. « Pour la plupart TPE et PME les entreprises du secteur ne disposeront pas de trésorerie suffisante, pour préserver les plus de 335 000 emplois de la filière de l’événementiel qui sont menacés dans les 2 prochains mois. », a mentionné l’association dans un communiqué. Lévénement demande ainsi au gouvernement d’envisager un plan de sauvegarde des activités de l’événementiel un encadrement juridique des conditions d’annulation en cas de force majeure, des règles sanitaires à appliquer sur les événements, et des mesures économiques d’accompagnement des entreprises du secteur de l’événementiel.
De son côté, l’Unimev a déclaré dans un communiqué que « en l’absence d’un acte administratif formel, nous recommandons instamment aux organisateurs de se rapprocher, avant toute décision d’annulation d’un événement « de plus de 5000 personnes en milieu confiné », de la préfecture pour exiger un arrêté ou un acte administratif qui seul conférera à la décision d’annulation de l’organisateur le caractère d’une force majeure. »