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The Guardian révèle les outils de viagogo mis à disposition des revendeurs

The Guardian révèle dans une enquête que la plateforme viagogo propose une série d’outils en ligne, accessible seulement pour les revendeurs qui vendent beaucoup de billets sur la plateforme, pour gérer leur inventaire. Et favoriser ainsi les comportements frauduleux. 

Le lendemain de l’annonce de la condamnation de deux revendeurs à de la prison ferme, le journal britannique révèle après une enquête que viagogo propose un outil qui permet notamment de faire de la vente spéculative, c’est-à-dire de mettre en vente des billets alors que le revendeur ne les possède pas encore. 

Par ailleurs, la plateforme propose une fonction « Clones », qui permet aux revendeurs de dupliquer leurs annonces : en ayant obtenu plusieurs dizaines de billets, il est facile de les revendre en différents lots. Enfin, les revendeurs peuvent donner accès à leurs équipes pour gérer les inventaires, ce qui suppose que la revente peut être organisée par des entreprises, qui emploient des salariés pour pouvoir acheter le plus de billets possibles. 

The Guardian a repéré également un outil de tendances sur viagogo, « market research » qui indique les événements avec la plus forte demande pour une offre faible : les événements les plus rentables pour les revendeurs. « Il est possible de voir quels sont les événements qui sont susceptibles de bien se vendre cette semaine, partout dans le monde. Il est ainsi très facile de décider quels billets acheter. Et cela rend la revente encore plus facile. », a déclaré un ancien revendeur au journal. 

Ces révélations du Gardian ont été remarquées par des parlementaires britanniques. Sharon Hodgson a déclaré : « En plus d’appeler l’Autorité des Marchés et de la Concurrence à enquêter sur ces révélations, je pense qu’il doit y avoir une enquête de fond sur les principales plateformes de reventes et leurs liens avec les revendeurs. Il est de la plus haute importance que les forces de l’ordre veillent à ce que les plateformes de revente ne bénéficient pas de produits issus de la criminalité. » 

viagogo n’a pas souhaité commenté cette enquête du Guardian. 

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