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[Brève] Le concert à l’âge industriel

Menacés par les multinationales, les organisateurs indépendants de concerts et de festivals s’inquiètent de la possible émergence d’un « Google du spectacle vivant ». Et misent sur l’artistique et l’innovation pour continuer d’exister.

« Etre indépendant est essentiel pour moi. Je ne me vois pas travailler pour une grosse structure internationale comme Live Nation, AEG ou Vivendi ! » Julien Catala, directeur de l’agence parisienne Super !, ne mâche pas ses mots. Quelques heures plus tôt, il a signé un accord avec Corida, la filiale spectacles du label indépendant Because (Manu Chao, Christine and the Queens…). Un deal dans lequel Corida et donc Because entrent à hauteur de 50 % dans le capital de Super ! « En nous rapprochant, nous serons plus forts. Nous donnons naissance à un véritable groupe d’indépendants pour parler d’égal à égal avec Live Nation et AEG [les multinationales américaines du live, ndlr] et, surtout, nous pourrons proposer aux artistes de travailler avec une organisation plus innovante, plus artistique et pas seulement orientée business », poursuit Catala. Le rapprochement de Corida (la Cigale, We Love Green…) et de Super ! (le festival Cabourg mon amour, Pitchfork Festival…) n’est que la dernière étape de la grande redistribution des cartes que traverse le secteur de la production de concerts de musiques actuelles depuis une dizaine d’années. Un mouvement de fond qui remet en cause voire menace l’existence des nombreux indépendants du secteur. Lire la suite >

Source : Liberation

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