Ticketmaster est encore dans la tourmente, un peu partout dans le monde.
Au Royaume-Uni, le distributeur est accusé d’avoir redirigé les consommateurs vers sa plateforme de revente, alors même que des billets en billetterie primaire étaient encore disponibles.
En effet, pour le concert des Rolling Stones qui se tiendra au mois de juin prochain, Ticketmaster aurait fait de la publicité sur Google pour mettre en avant Get Me In !, sa plateforme de billetterie secondaire. Même en tapant « Rolling Stones Ticketmaster » dans le moteur de recherche, le site de billetterie primaire n’apparaissait pas dans les premiers résultats.
Une erreur ou une décision stratégique de Ticketmaster UK ? En tout cas, cette décision pourrait violer la certification de Google imposée depuis le début de l’année…
Dans le même temps, Ticketmaster US pratique le surbooking au Canada : après avoir acheté des places pour le concert de Paul Simon, un spectateur a reçu un mail de la billetterie pour lui annoncer que ces places étaient annulées. « Les billets vous ont été vendues par erreur » a précisé Ticketmaster en lui proposant d’autres places, beaucoup moins bien situés. Ticketmaster n’a pas encore commenté.
Dans le même temps, Justin Burleigh, VP de Ticketmaster US a déclaré que depuis le déploiement de Presence, « il n’y avait eu aucune fraude, et que Presence permettait de faire rentrer les fans dans les salles pour voir leurs artistes préférés de manière plus rapide et plus efficace. » La firme mondiale continue de développer son offre de billetterie sans code barre, qui se veut être une arme contre la fraude au billet et contre la revente spéculative, grâce à un processus d’identification des spectateurs imparable.
Sites de revente, surbooking et Presence : si le mastodonte de la billetterie joue sur tous les fronts, peut-être qu’il lui manque juste un peu de transparence envers les consommateurs pour pouvoir faire l’unanimité…