Les fédérations le trouvent trop cher, les artistes le délaissent depuis quelques années… Le Stade de France devient un fardeau de plus en plus lourd pour l’Etat et le contribuable.
Le rugby menace de le quitter pour construire son propre stade à Ris-Orangis. L’athlétisme et son meeting de Ligue de diamant, le désertera dès l’été prochain pour courir à Charléty. Le football lui fait procès pour «abus de pouvoir». Un seul cri de guerre : trop cher ! Le Stade de France met à bout les nerfs des fédérations sportives excédées par ses exigences exorbitantes et ses obligations limitées. Même les grands tourneurs de spectacles l’ont délaissé ces dernières années pour des enceintes plus modernes, et son résultat net a plongé avec une perte de 2 M€ en 2015. N’en jetez plus ! Son Consortium, l’organisme qui le gère, en prend plein la figure. Et l’État, qui en est le propriétaire, n’en peut plus du boulet. Thierry Braillard, le secrétaire d’État aux Sports, résigné : «Le modèle économique n’est plus satisfaisant pour les acteurs qui font ce qu’ils peuvent pour s’en sortir.» C’est un euphémisme. Le modèle économique est totalement obsolète, et l’avenir du Stade de France dans le flou absolu. Lire la suite >
Source : lequipe.fr