La nouvelle Union des métiers de l’événementiel en Nouvelle Aquitaine (UMENA), dont les statuts seront déposés cette semaine, ambitionne d’offrir une représentation locale et régionale à l’ensemble des métiers de la filière. D’abord pour les aider à faire face à la crise, puis pour les fédérer à plus long terme.
’idée d’un syndicat de branche à l’échelle régionale était déjà dans l’air depuis quelques années. C’est finalement la crise sanitaire liée au Covid-19 et ses conséquences économiques désastreuses qui va faire aboutir le projet sous forme d’une association. Une vingtaine de professionnels ont déjà rallié les rangs de l’Union des métiers de l’événementiel en Nouvelle Aquitaine (Umena), dont l’assemblée constitutive aura lieu jeudi.
« La création de l’association part de deux constats. D’une part, nous nous sommes rendu compte que les métiers de l’événementiel sont relativement méconnus, à la fois du grand public et des institutions, du fait de leur diversité. Un même événement peut regrouper jusqu’à 30 ou 40 métiers différents », explique à Placéco Fabrice Guérineau, directeur général de Bordeaux Réunions et co-président de la nouvelle association. « Ensuite, nous manquons d’une représentation locale capable de fédérer l’ensemble de ces activités, en prenant en compte les besoins des petites structures locales ou régionales, qui ne se retrouvent pas dans les grandes fédérations ».
L’Umena, dont le bureau sera également coprésidé par Philippe Rondot (groupe Co-nect, agence Les Ortigues) et Carole Marvier (agence Mademoiselle Loyal), compte parmi ses membres fondateurs Meryl Delpit (Dulou Traiteur), Jérémie Oudin (groupe Arom), Jean-Stéphane Cantero (ex-Congrès & expositions de Bordeaux) et Géraldine Mostachfi du château Gassies.
L’association sera liée par un contrat de partenariat avec l’Unimev (Union française des métiers de l’événement), qui représente le secteur à l’échelle nationale. Elle en retranscrira les actions à l’échelle régionale, notamment auprès des acteurs institutionnels. « Nous allons également faire remonter des informations en direction de l’Unimev, qui n’a pas forcément connaissance de la situation en région ou dans les branches dont les codes NAF ne sont pas répertoriés dans les fameuses listes S1 et S1 bis », complète Fabrice Guérineau. Lire la suite >>
Source : placeco.fr