Catégories
Covid-19 Presse

[Presse] Le sport professionnel continue, mais à quel prix ?

À la différence de son petit frère amateur, le sport professionnel a reçu une dérogation pour poursuivre, à huis clos, son activité. Les clubs de la région ne bénéficient pas d’importants droits TV. Pour les sports collectifs, ce format, sans billetterie, ni buvette, ni partenaires risque de coûter cher.

Le confinement acte II n’a cette fois-ci pas entériné la saison des championnats professionnels. Après l’allocution du président de la République, la ministre des Sports Roxana Maracineanu a déclaré ce que tout le monde pressentait. « Les sportifs de haut niveau et les sportifs professionnels pourront continuer à s’entraîner. Et ils pourront aussi continuer à faire des compétitions puisque les déplacements pour raisons professionnelles sont autorisés. » Pour autant, cette décision de poursuivre les championnats, à huis clos, pourrait avoir un impact économique significatif sur certains sports collectifs.

Sur l’ensemble du paysage sportif français, le football apparaît comme la discipline qui devrait surmonter au mieux cette dérogation. Avec l’arrivée du nouveau diffuseur sino-espagnol Mediapro, la Ligue de football professionnel a décroché le gros lot avec plus d’un milliard de droits TV pour les saisons 2020 à 2024, bien que certains versements tardent à se faire. Mais tous n’ont pas cette chance. Dans l’ombre du ballon rond, les sports collectifs pourraient pâtir de cette nouvelle mesure, notamment les BHV (Basket, handball et volley-ball) mais aussi le rugby. Leur économie repose principalement sur la billetterie et les partenaires. Deux rentrées d’argent qui disparaissent avec le huis clos.

Des aides insuffisantes

Pour faire face à cette problématique, Roxana Maracineanu a évoqué une aide de 110 millions d’euros pour le sport et la culture. Lire la suite >>

Source : La Marseillaise

Laisser un commentaire