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[Presse] « Les premiers à s’arrêter, les derniers à reprendre » : le blues des professionnels de l’événementiel

Alors que le déconfinement progresse en France, le secteur de l’événementiel pâtit particulièrement de la crise du coronavirus. Centres de congrès, agences d’hôtes et d’hôtesses : tout est à l’arrêt dans un pays où les rassemblements de plus de 10 personnes sont toujours officiellement proscrits.

« Nos bureaux sont actuellement fermés » expliquent mes répondeurs des centres de congrès et parcs d’expositions de Paris, Bordeaux, Angers, Marseille, Nantes, Lille… Mi-juin, difficile d’entrer en contact avec ses lieux qui accueillent habituellement des milliers de visiteurs chaque jour. « On est passé à 0 du jour au lendemain » se souvient France Merlin, dirigeante de l’agence d’hôtesses Panama en Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis le mois de mars, chaque événement annulé équivaut pour les lieux qui le reçoivent et les travailleurs qui les encadrent à une totale inactivité. « La filière de l’événementiel représente 35 milliards de retombées économiques par an. On compte déjà 15 milliards de pertes », résume Frédéric Jouët, administrateur d’Unimev (union française des métiers de l’événement) et directeur général d’Exponantes.

« Nous sommes les premiers à avoir arrêté et nous serons les derniers à reprendre. » La formule revient comme un leitmotiv. Les professionnels s’arment de patience alors que la reprise qui devient vitale pour les hôtes et les hôtesses, en grande majorité étudiants. Certains enchaînent les « missions » pour se faire de l’argent de poche mais d’autres « financent leurs études » grâce à ces courts CDD rappelle Delphine Demichel, directrice générale de Profil, une agence qui emploie 3000 intérimaires mensuels en France. « Au début (du confinement, ndlr), ça allait mais là beaucoup commencent à nous faire des appels du pied », constate-t-elle Lire la suite >> 

Source : Paris Match

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