En juillet dernier, l’Italie a adopté une loi interdisant la revente de billets, similaire à la France : la revente pour but de profit est officiellement interdite dans le pays, mais autorisé pour les revendeurs « occasionnels ».
Cette loi, largement soutenue par les billetteries primaires italiennes, peine cependant à être appliqué depuis sa mise en application le 1er janvier dernier. Le distributeur TicketOne appelle l’Autorité des Communications à mettre en place des sanctions et des contrôles.
« […] il existe désormais une bonne loi – l’une des plus claires et des plus avancées d’Europe, est le moment est venu de la faire respecter. Bien que le phénomène de revente ait considérablement diminué, il reste encore trois sites clairement identifiables qui continuent de spéculer sur la revente de billets. », a déclaré Stefano Lionetti, CEO de TicketOne lors d’une conférence de presse.
Cette déclaration intervient alors que le gouvernement s’apprête à voter une nouvelle loi, qui devrait entrer en vigueur en juillet prochain : les billets pour les événements de plus de 5000 personnes devront être obligatoirement nominatifs, pour renforcer le contrôle du marché secondaire. La majorité de l’industrie de la billetterie s’oppose à cette loi qui, selon eux, fera augmenter les files d’attentes devant les salles et augmentera le prix des billets.
TicketOne s’oppose fermement à ce projet de loi, et demande ainsi aux institutions de rouvrir la discussion à ce sujet « afin de minimiser les inconvénients pour le public et le risque pour le secteur. […] Cet amendement ne fera que générer du chaos. Afin de procéder aux contrôles nécessaires, les organisateurs devront ouvrir leur porte bien longtemps avant l’événement et engager davantage de ressources. Ces frais seront à la charge des acheteurs de billets, les files d’attentes vont augmenter, et les consommateurs ne pourront plus donner leurs billets à un proche. »
Source : IQ Magazine