Hong Kong doit également faire face à la revente spéculative et aux plaintes des consommateurs. Le Conseil des Consommateurs avertit les acheteurs de billets, et les enjoint à ne pas acheter des billets sur des plateformes de reventes.
Le Conseil critique en effet le manque d’informations concernant les billets revendeurs : valeur faciale, numéro de siège, identité du vendeur. Il critique également les tactiques marketing utilisées par ces plateformes qui exercent une pression supplémentaire sur les acheteurs…
« De toute évidence, de telles tactiques de marketing agressive ont été déployées par l’une des plateformes, qui parsème des messages comme « il ne reste qu’un 1% des billets » ou « 4 personnes sont en certain de regarder cette offre », le long du processus de réservation. Ce type de pratiques a provoqué une controverse publique en Australie où la Commission Australienne de la Concurrence a décidé d’engager des poursuites contre les exploitants de ces plateformes, arguant que de telles pratiques étaient « trompeuses et fallacieuses. » Le procès est toujours en cours. »
Sans jamais nommer les plateformes qui exercent ce type de pratiques, Hong Kong s’en prend ainsi désormais à la billetterie secondaire.
En effet, il est illégal de revendre des billets au-delà de leur valeur faciale, pour des événements qui se déroulent dans des salles gérées par le gouvernement. Carrie Lam, la cheffe du gouvernement, a récemment déclaré qu’elle souhaitait étendre cette interdiction à tous les types de salles, et également augmenter les sanctions.
Source : IQ Magazine