En 2017, Live Nation nouait un partenariat avec NextVR et Samsung, afin de diffuser certains événements en réalité virtuelle. Un service qui s’il a fait du bruit lors de son lancement, n’a pas encore fait beaucoup d’émules derrière. Et très récemment, le sujet de réalité virtuelle utilisée pour diffuser des événements culturels et sportifs a été remis sur la table.
Melody VR est une startup américaine qui a lancé au début du mois de mai 2018 la première plateforme dédiée à la musique en réalité virtuelle, qui permet aux fans de suivre des concerts comme s’ils y étaient « en vrai ».
MelodyVR a déjà noué des partenariats avec des labels, des éditeurs et des artistes pour proposer un nouveau contenu aux fans. Pour l’instant, les concerts à visionner sont gratuits : les détenteurs de casque de VR Samsung et Oculus peuvent découvrir à moindres frais les performances de Wiz Kalifa, Kiss, The Who… D’autres artistes sont à venir, ainsi que le déploiement de l’offre de Melody VR sur d’autres supports de réalité virtuelle.
Dans le même temps, Facebook, qui possède les casques Oculus, a dévoilé Oculus Venus, une application d’événements sur laquelle seront diffusées en VR des concerts ou des événements sportifs, comme des matchs de la NFL ou de la NBA. Cette application a été développée en partenariat avec NextVR (les mêmes… Des productions Live Nation seront disponibles sur cette plateforme.) et sera officiellement disponible le 30 mai.
Assiste-t-on à un deuxième rebond de la réalité virtuelle dans le spectacle vivant ? Cela reste encore à voir : le taux d’adoption de devices de réalité virtuelle par la population mondiale reste encore très marginal. Et même si la vente de ces outils est en croissance, il peut être difficile de supporter le poids du casque pendant l’intégralité d’un concert… Et la question de la monétisation se pose : toutes ces nouvelles offres sont entièrement gratuites pour les consommateurs. Est-ce un premier pas pour augmenter la base utilisateur ? En tout cas, il est improbable que ces contenus restent gratuits ad vitam eternam. Surtout quand on imagine les revenus qui peuvent découler de tels contenus, à l’heure où l’offre de billetterie et de concerts est souvent inférieure à la demande et où la question de la rémunération des artistes est encore en débat…
Source : IQ