Le cluster MyOpenTickets a organisé un atelier sur les nouveaux outils de fidélisation en billetterie lors du Forum Entreprendre dans la Culture, dont le groupe est partenaire.
Ce débat a eu pour objectif d’approfondir les enjeux liés aux outils de fidélisation et d’aider les acteurs du secteur à comprendre comment ces solutions sont déjà l’avenir de leur métier.
Les participants ont chacun présenté leur solutions de CRM, de Big data, ou de Yield management et de mutualisation des bases de données, sous forme de cas pratiques. Compte-rendu.
Karine Linder, responsable produit CRM et gestion commerciale de Digitick, a présenté l’outil CRM proposé par la billetterie. Après avoir défini la CRM, elle a présenté les objectifs de cet outil, qui permet à la fois d’accroître le chiffre d’affaire d’une structure culturelle, tout en augmentant la fidélisation de ses publics.
En prenant l’exemple de la Cinémathèque Française, Karine Linder a pu montrer comment l’outil CRM devient le pilier central d’une structure culturelle. Toutes les bases de données sont regroupées, la connaissance du public est affinée, les workflows sont automatisés et de nouveaux canaux de communication peuvent être développés. L’outil CRM permet de proposer une offre commerciale plus pertinente, en touchant plus de personnes, mais toujours de manière qualitative.
Marc Gonnet, directeur général et co-fondateur de Delight a présenté sa solution qui permet aux producteurs de faire de l’acquisition client grâce à la collecte et le traitement des données. Delight propose d’avoir accès à des données sur des publics qui n’ont jamais été réunies, ou sont complètement indisponibles, et de cibler en temps réel, grâce aux outils développés sur la plateforme ces publics.
Marc Gonnet a fait une démonstration de l’utilisation de la plateforme par un producteur : en renseignant toutes les informations possibles sur son spectacle (lien de billetterie, concurrence, description du spectacle), la plateforme, grâce à des algorithmes puissants, se charge de réunir tous les contacts possibles, et de proposer des solutions clé en main au producteur pour toucher des futurs spectateurs.
Ludovic Bordès,
directeur général et co-fondateur de Tech’4’Team a présenté sa solution de yield management. Cette méthode d’optimisation, qui n’est pas seulement de la tarification dynamique, permet de vendre le bon billet, à la bonne personne, au bon canal et au bon prix. En regroupant toutes les données connues de l’organisateur et des données extérieures (météo, calendrier scolaire, etc.), il est possible de mieux connaître ses clients pour mieux les cibler.
En prenant l’exemple du Musée Grevin, Ludovic Bordes a montré comment le yield management pouvait permettre, grâce à utilisation intelligente du big data, et un ciblage affiné de vendre des billets au mieux. Le remplissage du Musée Grévin a été analysé, avec comme résultats, la simplification de l’offre, la gestion des réductions, et l’optimisation de l’usage des billets horodatés, afin d’aider à l’optimisation de leur commercialisation.
Bruno Caillet, responsable du développement d’Artishoc a présenté cette première coopérative d’acteurs culturels sur Internet. Artishoc a publié plus tôt un livre blanc, une réflexion en termes de politique culturelle sur le changement numérique et profond du secteur de la culture. Constat : la data n’est pas un outil magique, et il faut penser conduite de changement, le spectateur n’est pas un consommateur, la logistique des données ne peut pas être fait seul, et la connaissance du spectateur doit être pensée comme un bien commun.
Artishoc a mis en place une billetterie coopérative avec Secutix et avance des solutions simples, comme la nomination d’une personne en charge des données, la mise en place de tarification dynamique, l’usage de données publics de manière sociale et citoyenne, et le partage de données entre équipes au sein d’un cadre de gouvernance serein.
Christian Binelli, directeur des opérations France chez Secutix a présenté la solution Secutix 360° appliqué au tourisme culturel. Aujourd’hui, la billetterie n’est pas suffisante, il faut une connaissance de ses publics qui soient suffisamment poussée pour créer de l’engagement et avoir des offres pertinentes.
En prenant l’exemple de la ville de Reims, Christian Binelli a montré comment la mutualisation des données au sein des institutions culturelles d’une même ville permettait de créer un nouveau parcours client simplifié, en donnant de la visibilité, en favorisant l’accessibilité à ces institutions culturelles. La démultiplication des points de vente permettent d’améliorer la relation client au niveau numérique et le retour sur investissement est clair et concret.
Vous pouvez retrouvez l’intégralité de ces interventions en format vidéo :
Crédit : La Gaîté Lyrique