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[Reportage] Hellfest 2015 : trois jours de festival connecté

Le Hellfest, deuxième festival le plus fréquenté de France, avec 150 000 festivaliers en 2015, s’est déroulé du 19 au 21 juin dernier avec une nouveauté : le passage en cashless pour l’intégralité des bars du festival. MyBee, la division musique de la PME française PayinTech a été retenue pour l’équipement intégral en cashless du festival. L’équipe de MaGestionBilletterie s’est rendue sur place pour rencontrer les équipes de MyBee, et rendre compte de la réalité d’un tel festival.

Leader européen dans la fourniture de services de paiement sans contact grâce à une puce RFID, MyBee a été choisi au mois de février pour déployer leur solution sur les 35 hectares que représente le Hellfest.

« C’est un réel honneur pour MyBee d’être référent sur un festival référent comme le Hellfest, élu meilleur grand festival en 2014. »

Jean-Rémi Kouchakji, Directeur Général de PayinTech et Marc Hermouet, Directeur des Ventes, présents sur le festival ont pu nous livrer leur impressions sur la mise en place de leur équipement, et le déroulé opérationnel pendant le festival.  « Le Hellfest un vrai défi pour MyBee pour être à la hauteur des prestations qui sont réalisées sur place.»

Depuis sa création en 2010, MyBee a déjà équipé 1,5 million d’utilisateurs sur plus de 150 événements. « Nous avons éprouvé notre technologie sur le terrain, et aujourd’hui, notre solution est stable, facile d’utilisation. Nous possédons une expertise opérationnelle qui nous permet de nous intégrer totalement à la logistique interne du festival. »

La préparation du festival n’a pas été de tout repos pour les 26 collaborateurs de MyBee, qui ont continué d’innover, et de proposer de nouvelles offres pour cette édition du Hellfest.

« La  pré-production a été importante, compte tenu de la taille du festival. C’est la première fois que nous équipions un événement aussi important en termes de fréquentation et de débits de transactions. Nous avons également innové cette année en permettant aux festivaliers de commander leur carte cashless sur Internet et de la recevoir à domicile, avant l’événement. Nous avons envoyé les cartes aux Etats-Unis, en Inde, en Israël, et plusieurs pays d’Europe ! »

Quelques jours avant le festival, 18 collaborateurs ont été déployés sur place pour mettre en place les équipements, s’assurer des derniers réglages, et être présents, en cas de souci éventuel, pendant l’événement. « Si nous sommes là, à prendre du temps pour répondre à tes questions, c’est que tout se passe bien », nous ont assuré Jean-Rémi et Marc, souriants.

Sur place, des milliers de métalleux assoiffés… et plutôt ravis

Jeudi après-midi, après un couac dans la gestion d’accès gérée initialement par la société Intellitix, et repris de justesse par Digitick, les 28 000 premiers festivaliers sur place ont apprécié pouvoir acheter et charger leur cartes rapidement et facilement, pour fêter leur arrivée avec une pinte de bière.

Hellfest-caisse

Sur le site du festival, les cartes cashless sont acceptées sur treize bars et cinq stands de restauration gérés par le HellFest, tous équipés de terminaux MyBee. Des désoiffeurs, soit des vendeurs ambulants de bière, sont également présents sur le site, équipés d’un terminal mobile permettant de scanner les cartes cashless. « C’est très efficace et très rapide, et c’est plus pratique que les jetons : je n’ai que le terminal mobile sur moi, qui est de la taille d’un smartphone », explique un Déssoifeur.

Les festivaliers rencontrés sur place ont globalement apprécié la mise en place de cashless pour les bars. Cependant, certains regrettent que le cashless ne soit accepté que dans les bars et un les points de restauration gérés par le HellFest, et non dans les autres points de vente gérés par des vendeurs ambulants.

« Par rapport à l’année dernière avec les jetons, je trouve que la carte cashless ne change pas grand-chose, il faut toujours avoir du liquide ou sa carte bleue sur soi. Mais, il y a moins de file d’attente effectivement. », explique un habitué du festival. Une volonté des organisateurs de sécuriser les transactions, sachant que le budget moyen des festivaliers peut atteindre plusieurs centaines d’euros, notamment en merchandising, et que les cartes ne sont pas nominatives.

Carte-cashless-Hellfest

« Ce qui est sympa par contre, c’est que je pourrais garder la carte comme souvenir du festival », explique un festivalier. La carte cashless redevient un objet intime pour les festivaliers, et un véritable souvenir, en accompagnant le spectateur pendant toute l’expérience du festival.

Le mot de la fin ?

«  Le défi a été réussi en terme de capacité opérationnelle et de performance technique : nous sommes ravis », concluent Jean-Rémi et Marc de MyBee.

Cet été, d’autres festivals adoptent le cashless pour dématérialiser les transactions d’argent, comme Garorock avec Intellitix et son bracelet d’entrée qui fera également office de porte-monnaie, ou Les Vieilles Charrues avec Weezevent et sa solution Nemopay.

Crédit : Hellfest – Photos : MyOpenTickets

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